Ciboire n°2

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Availles-Limouzine

Ciboire réalisé par Paul Brunet, orfèvre parisien actif de 1871 à 1913.

Périodes

Principale : limite 19e siècle 20e siècle (incertitude)

Auteurs Auteur : Brunet Paul

Alfred Nicolas Paul, dit Paul Brunet père, naquit à Paris 4e (4, rue de la Ferronnerie) le 28 août 1844 et mort à Paris 7e (4, rue Monsieur) le 2 mai 1922 ; fils de Jean Nicolas Brunet (1810-après 1874), fabricant-marchand de bronzes, fondateur de la maison Brunet, et de Marguerite Françoise Nicole Pauline Cochois (1805-?). Il épousa en premières noces à Paris 4e, le 5 mai 1870, Blanche Amélie Boisgontier (Paris 8e, 17 mars 1848 - Paris 7e, 2 juillet 1874), fille de Toussaint Florentin Boisgontier, huissier près le tribunal de première instance de la Seine, et de Catherine (Artémise) Victoire Drouin-Brindossière. Le couple eut, entre autres enfants, Paul Henri Brunet fils (Paris 1er, 10 novembre 1872 - Paris, 8 février 1970), marié à Paris le 4 avril 1899 à Marie Henriette Élisabeth Mounier. Paul Brunet se remaria aux Andelys (Eure), le 8 août 1877, avec Louise Marie Eugénie Lecouturier (Les Andelys, 10 février 1856 - Paris 7e, 10 mai 1906), fille de Pierre Louis Lecouturier, avoué au tribunal des Andelys, et de Joséphine Émilie Bonnand. Sources : Archives de Paris, état civil reconstitué, V4E 472, V4E 3289, 5Mi1 635, 7D 147, 7D 174.

Orfèvre ou "fabricant d'orfèvrerie" à Paris (4, rue de la Ferronnerie, puis 13, rue de Grenelle), Paul Brunet père insculpa le 17 août 1871 un poinçon carré (garantie n° 8253) et un poinçon losangique le 27 novembre suivant (garantie n° 8278), tous deux avec les initiales PB et une mitre pour différent, qui furent biffés le 30 septembre 1913. Il racheta les modèles de la maison Alexandre et Marie Thierry lors de sa cessation d'activité en 1885 ainsi que ceux de la maison C. Picard, participa aux Expositions universelles de 1889 et 1900 et se spécialisa dans la création de chapelles épiscopales. Une carte publicitaire de la maison porte la raison sociale "Bronzes d'orfèvrerie, chasublerie P. Brunet ,13 rue de Grenelle Saint-Germain, Paris". Après sa retraite (et non sa mort comme le mentionne erronément R. Verlet), l'activité fut poursuivie par son fils qui procéda à de nouvelles insculpations les 2 et 15 octobre 1913 (garantie n° 2180 pour l'orfèvrerie et n° 2188 pour le doublé). Une nouvelle société, Brunet & Cie, comprenant Paul Brunet fils et ses sœurs Élisabeth Brunet et Mme Bidoire née Brunet, fut déclarée le 13 avril 1931 et dissoute le 13 mai 1957. Bibliographie : Remi Verlet, Dictionnaire des joailliers, bijoutiers et orfèvres en France, de 1850 à nos jours, Paris : Gallimard, L'Ecole des Arts joailliers, 2022, tome 1, p. 396-397.

, orfèvre
Lieux d'exécution

lieu d'exécution

Ciboire en argent doré.

Catégories

orfèvrerie

Matériaux
  1. Matériau principal : argent

    Techniques : estampage, doré à la galvanoplastie, ciselé, guilloché, décor en bas relief

Dimensions
  1. Type de mesure : h

    Valeur : 28

    Unité : cm

  2. Type de mesure : d

    Valeur : 13

    Unité : cm

    Précision sur la mesure : pied

Iconographie
  1. Thèmes : rinceau, vigne, feuillage


Précision sur l'iconographie :

Le couvercle et le pied sont ornés des symboles eucharistiques tels des rinceaux de vignes et des grappes de raisin.

Inscriptions et marques
  • poinçon de fabricant
  • garantie gros ouvrages 1er titre Paris 1838-1973

Poinçon de l'orfèvre sur la coupe.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Availles-Limouzine

Milieu d'implantation: en village

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...